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La peluche du loup Intermarché arrive en 2026 : pourquoi ce jouet va marquer Noël

Il suffisait d’un regard triste, d’une marmite fumante et d’une chanson de Claude François pour bouleverser des millions de foyers. La publicité de Noël d’Intermarché, diffusée avant Miss France sur TF1, a transcendé le format publicitaire pour devenir un véritable phénomène culturel. Et au cœur de cette émotion, un détail a enflammé les réseaux : la petite peluche du loup, aperçue furtivement dans la première scène. Aujourd’hui, le suspense est levé : oui, elle sera commercialisée. Mais non, vous ne la trouverez pas sous le sapin cette année.

Un loup qui conquiert le monde

 

En moins d’une semaine, le court-métrage d’Intermarché a dépassé les 600 millions de vues à l’échelle mondiale. Une performance rare pour une campagne de supermarché. Le mérite revient à une narration subtile, où le loup, stigmatisé depuis des générations, cherche à se réconcilier avec les humains — non pas en les effrayant, mais en leur offrant des plats de légumes faits maison.

L’animation, entièrement réalisée par le studio français Illogic Studios, repose sur des techniques artisanales. Plus de 70 artistes ont collaboré pendant plus de six mois, sans recourir à l’intelligence artificielle, contrairement à certaines campagnes récentes de McDonald’s ou Coca-Cola. Ce choix humain, tangible, résonne profondément avec le public en quête d’authenticité.

La peluche : un rêve en sursis

Dès les premières minutes de diffusion, les internautes ont zoomé sur l’étagère du héros. Là, trônait une peluche miniature du loup. Rapidement, les demandes ont explosé : « Où l’acheter ? », « Quand sera-t-elle en rayon ? », « Je la veux pour mon enfant ! ». Sur TikTok, Instagram et X, le hashtag #LoupIntermarché a circulé comme une traînée de poudre.

Face à cet élan inattendu, Thierry Cotillard, président des Mousquetaires, a confirmé sur RTL que l’enseigne travaille activement à sa conception. « On espère qu’elle sera un peu française », a-t-il précisé, soulignant la volonté de faire appel à des fabricants locaux. Mais il a aussi tempéré les ardeurs : « Si ce n’est pas cette année, ce sera pour le sapin de l’année prochaine. »

Pourquoi pas pour Noël 2025 ?

La réponse tient en un mot : qualité. Intermarché refuse de se précipiter. Concevoir une peluche fidèle au personnage, sécurisée pour les enfants, produite en grande quantité et idéalement fabriquée en France demande plusieurs mois de développement. L’enseigne vise un lancement en 2026, ce qui laisse le temps de valider chaque étape, du prototype aux normes de sécurité.

Le prix, le design final, les points de vente (magasins, site en ligne, édition limitée ?) restent pour l’instant secrets. Mais une chose est certaine : ce jouet ne sera pas qu’un simple produit dérivé. Il incarnera le prolongement physique d’une histoire qui a rassemblé des générations autour d’une même émotion — celle de la rédemption, de la bienveillance, et du partage.