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Perchés à quatre mètres de hauteur, les radars-tourelles, réputés invincibles déjà vandalisés

Perchés à quatre mètres de hauteur, au sommet d’un pylône, les radars-tourelles représentaient l’arme fatale de la gendarmerie pour contrer les chauffards. La progression de l’installation des radars tourelles le long des routes depuis le début de l’été ne se passe du tout comme prévu.

Six exemplaires devaient être installés en Savoie mais l’un d’eux a été incendié dans la nuit du 12 au 13 août à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier. Deux autres exemplaires ont été détériorés avant même d’avoir été complètement mis en place. Les actes de vandalisme se multiplient sur tout le territoire français.

Dans l’Aude, 60 % des radars ont été dégradés ou incendiés. Dans l’Eure, les antiradars s’en sont pris à l’appareil installé sur la départementale 840 censé remplacer un vieux radar automatique… lui-même incendié il y a un an.

Ces actes de vandalisme ont un coût financier exorbitant. En effet, selon la Sécurité routière, le coût des réparations pour l’Etat s’élèverait à 60 millions d’euros, auxquels il faut ajouter 300 millions d’euros de manque à gagner sur les PV.

Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, déclare dans une interview accordée au Parisien : « A chaque fois qu’un radar est abîmé ou détruit, une enquête est systématiquement lancée. » La même source rappelle que les auteurs risquent une sanction judiciaire ainsi qu’une très lourde amende : jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.

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