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Quand la police préfère fuir devant la délinquance

La loi prévoit des sanctions très lourdes pour les auteurs d’agressions contre les forces de l’ordre. En cas de violences sur un représentant de l’autorité publique (policier, douanier, magistrat…), 3 ans de prison et 45 000 € d’amende sont encourus si la victime a une incapacité temporaire de travail de moins de 8 jours (c. pén. art. 222-12), et à 5 ans avec 75 000 € d’amende au-delà de 8 jours d’arrêt de travail.

Si les violences ont été commises avec une arme, par exemple, ou dans un guet-apens, la peine augmente à 15 ans de prison en cas d’incapacité totale de travail pendant plus de huit jours, à 20 ans en cas de mutilation ou d’infirmité permanente de la victime et à 30 ans de prison lorsqu’elles sont commises en bande organisée ou avec guet-apens et qu’elles entraînent la mort de la victime (c. pén., art. 222-14-1). Dans le cas où la justice retient l’assassinat (soit un meurtre avec préméditation), l’auteur risque même la réclusion criminelle à perpétuité.

Mais en pratique des personnes attaquent les forces de l’ordre en toute impunité et repartent tranquillement chez eux dans des zones de non-droit dont le nombre ne cesse d’augmenter.

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