Scandale immobilier : Le premier Ministre Bayrou poursuivi pour impayés
Une affaire qui sent le roussi dans le 7e arrondissement de Paris. François Bayrou a reçu un courrier acide de son syndic de copropriété. Le ton ? « Il est hors de question que l’ensemble des copropriétaires supporte plus longtemps les conséquences de votre négligence. » Premier ministre ou pas, les lois s’appliquent à tous.
Une mise en demeure sans concession
Le syndic de copropriété de l’immeuble parisien n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Dans une lettre envoyée le 15 juillet, il lançait un appel désespéré. « Malgré nos rappels successifs, votre défaut de paiement met gravement en péril l’équilibre financier de l’immeuble. »
Ironie du sort, ce même jour, François Bayrou annonçait son plan budgétaire national. Un plan qui prône l’effort et la rigueur financière. Pendant ce temps, son propre budget personnel semblait bien en peine.
Le Canard Enchaîné révèle que le Premier ministre devait près de 10 000 euros de frais de copropriété. Une somme conséquente pour un responsable politique qui demande l’austérité à la nation.
La réponse des services de Matignon
Contactés par Le Figaro, les services du Premier ministre ont rapidement réagi. Ils affirment que François Bayrou a réglé « l’intégralité » de ses impayés. Selon eux, la copropriété était « en conflit avec le syndic ».
Une explication qui laisse perplexe. Comment un immeuble peut-il être en conflit avec son propre syndic ? Cette version officielle semble plus habile que convaincante.
Le ton du courrier révélé par Le Canard Enchaîné est sans appel. « Votre négligence ou votre mauvaise volonté » mettent en danger les autres copropriétaires. Des mots crus pour s’adresser à un Premier ministre.
Un immeuble en crise financière
Le contexte de l’immeuble n’aide pas. Selon les révélations, dix copropriétaires sur les 22 avaient suspendu leurs paiements. Une situation qui explique peut-être l’impatience du syndic.
Dans un immeuble déjà en difficulté financière, chaque euro compte. Le non-paiement d’un copropriétaire, aussi influent soit-il, a des conséquences réelles sur tous les autres habitants.
L’affaire révèle une contradiction gênante. Comment un Premier ministre peut-il prôner la rigueur budgétaire tout en ayant des dettes de copropriété ? La question mérite d’être posée.
Cette histoire aurait pu rester privée. Mais quand les responsables publics ne respectent pas leurs obligations, l’affaire devient d’intérêt général. Surtout quand cela concerne leur propre comportement financier.