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Sophie Pétronin, convertie à l’islam, désire retourner au Mali

Dès la libération de Sophie Pétronin, jeudi soir, les réseaux sociaux se déchaînaient en déversant des tonneaux d’injures contre cette femme frêle, mais encore énergique qui avait pourtant été retenue prisonnière durant une période avoisinant les 48 mois dans le nord du Mali.

Les plus modérés parlaient d’un «syndrome de Stockholm», les plus véhéments comparaient sa libération à la mort, au «sacrifice» des 45 militaires français décédés dans ce désert devenu le théâtre d’une guerre interminable. Certes, les réseaux sociaux ont toujours été un défouloir commode pour les opinions les plus radicales, et les plus ignorantes, mais rarement une libération d’otage aura été à ce point vilipendée.

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