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Une jeune femme de 19 ans décède du virus malgré plusieurs appels au Samu

En 72 seulement, une jeune de 19 perd la vie à cause de l’épidémie. Pour sa famille, c’est le Samu de l’Essonne qui est en cause. Alors qu’ils avaient contacté le 115 à trois reprises le week-end du 30 avril au 2 mai, le Samu ne s’est déplacé que le dimanche tard dans la soirée. Une intervention tardive qui ne sauvera pas malheureusement la jeune femme.

Le vendredi 1er mai, la jeune femme a tous les symptômes : de la fièvre, des nausées et des difficultés à respirer. Le Samu conseille alors à ses proches par téléphone: « Donnez-lui du doliprane », car c’était alors « simplement le début des symptômes ».

Le samedi, deuxième appel et le Samu estime qu’un déplacement n’est pas opportun. Le dimanche, l’état de la malade empire : 40 degrés de fièvre, vomissements… Vers 21 heures, sa famille appelle pour la troisième fois le Samu. Ils tombent cette fois sur un troisième opérateur différent, qui une fois de plus, conseille la prise de Doliprane. Elle décède dans la nuit de dimanche à lundi.

Souffrant de co-morbidités et d’une bronchite, son autopsie révéle qu’elle était décédée des « lésions pulmonaires » et du manque d’oxygène. Alors, aurait-elle pu être sauvée ? Et si oui, qui est en cause ? Le Samu ? Le manque de moyen et de personnel ? C’est la question qui hante désormais la famille de la jeune femme qui a porté plainte pour « non-assistance à personne en danger ».

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