Michel Blanc : l’hommage déchirant des enfoirés qui a fait craquer Gérard Jugnot
Une vague d’émotion a submergé la Sud de France Arena de Montpellier en janvier 2025. Alors que les Enfoirés entamaient leur traditionnel spectacle caritatif, un hommage à Michel Blanc a révélé la profondeur des liens unissant le cinéma français. Gérard Jugnot, son complice historique, n’a pu retenir ses larmes. Plongée dans un moment de grâce où l’art rencontre l’amitié.
Un adieu en musique sous les projecteurs
Quelques mois après la disparition brutale de l’acteur – emporté par un œdème de Quincke en octobre 2024, les artistes ont choisi la chanson Quand te reverrai-je, pays merveilleux. Ce tube des Bronzés font du ski, où Michel Blanc incarnait le mythique Jean-Claude Dusse, a résonné comme un poignant clin d’œil. Sur l’écran géant, son visage s’est imposé, déclenchant une standing ovation.
🖤 La troupe des Enfoirés a rendu hommage à Michel Blanc lors de leur concert. Gérard Jugnot était devant ses camarades pour dire adieu à son ami de toujours
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La déchirure d’une amitié légendaire
Gérard Jugnot, pilier des Enfoirés et frère de scène depuis leurs débuts au Splendid, a vu ses défenses s’effondrer. « C’était mon frère de cœur », a-t-il murmuré en coulisses, selon Télé Magazine. Les caméras ont saisi l’instant où l’acteur de 73 ans essuyait furtivement une larme, son regard perdu dans les images d’archives.
Une vulnérabilité rare pour cet habitué des sketchs déjantés, révélant cinquante ans de complicité : rencontres estudiantines, triomphes des Bronzés, et ce dialogue permanent entre deux génies de l’autodérision.
Une nation sous le choc
L’onde de choc a dépassé le cercle artistique. Lors des obsèques en l’église Saint-Eustache à Paris, Josiane Balasko et Christian Clavier ont guidé une foule en larmes. Le président Emmanuel Macron lui-même a salué « un monument du cinéma français », tandis que des supporters du TFC déployaient une banderole reprenant sa réplique culte : « Sur un malentendu… ».
Le Splendid, dans un communiqué unanime, a résumé le choc : « Notre douleur est à la mesure de tout ce qu’il nous a apporté ». Une page se tourne, mais l’héritage demeure : des Bronzés à Monsieur Hire, Michel Blanc reste ce « Woody Allen français » capable de faire rire aux larmes avant de bouleverser.